Pourquoi étudier l’organisme des poux?
Poux experts se positionne en spécialiste absolu du pou. Ainsi nous cherchons constamment de nouvelles avancées, découvertes sur ce parasite délétère.
Les scientifiques ont récemment séquencé le génome d’un de ces poux suceurs. Le pou du corps (Pediculus humanus). Le code génétique du pou ayant été cartographié, le monde scientifique est en mesure de développer de nouvelles stratégies de traitement et de prévention des infestations. Fait important, ces efforts de séquençage ont également porté sur le génome mitochondrial (ADNmt) de P. humanus. Une analyse détaillée a révélé à quel point ces créatures sont génétiquement complexe.
Dans cette étude, des scientifiques de l’Université du Queensland et de l’Institut J. Craig Venter ont découvert qu’en contraste frappant avec le chromosome mitochondrial circulaire unique typique de la plupart des animaux, le pou du corps humain a développé un ensemble de 18 “minichromosomes”. Alors que de multiples minichromosomes mitochondriaux ont déjà été décrits chez les plantes et les protistes. C’est donc la première fois qu’un animal adopte une structure d’ADNmt aussi fragmentée.
Tous les poux ont ils le même métabolisme?
Les chercheurs ont également examiné la structure de l’ADNmt d’autres poux suceurs. Notamment les poux de tête et les poux du pubis, ainsi que les poux suceurs qui infestent d’autres primates. Le constat est que l’ADNmt de ces poux est également fragmenté. Il est intéressant de noter que les “poux masticateurs”. Des poux étroitement apparentés qui se nourrissent des poils ou des plumes d’autres animaux, ne possèdent pas de chromosomes ADNmt fragmentés. Ce qui suggère que plusieurs minichromosomes ont pu co-évoluer avec l’alimentation sanguine.
Le Dr David Rand de l’université Brown, expert en évolution de l’ADN mitochondrial, déclare que cette découverte passionnante soulève de nouvelles questions dans ce domaine. “Pourquoi est-elle limitée à cette lignée ? Pourquoi ne voit-on pas les étapes transitoires de cette organisation dans les poux apparentés ?” il se demande également si les minichromosomes fragmentés avaient des implications sur la régulation des gènes. “Cette organisation offre-t-elle un avantage pour plus de contrôle sur l’expression des gènes individuels dans les génomes mitochondriaux ?”
Les poux sont ils capable de muter entre eux?
C’est un sujet vaste et très complexe qui ne se traite pas en une seule réponse. Malheureusement un raccourcir très naïf consiste à dire que les poux ont mutés ou qu’ils sont de plus en plus résistant. Cette affirmative arrange bien les industrielles qui y trouve une manne financière. Essaye t’il de comprendre pourquoi?
Cette résultante est vraie mais pourquoi et comment? l’intérêt est de pouvoir répondre à ces questions. Pour l’instant la communauté scientifique apporte quelques pistes qui ne sont pas approuvées à 100%. Oui les poux ont bien évolués en même temps que les civilisations. Certaines espèces ont bien pu muter entres elles grâce au facteur sang. Ainsi donner lieu à des reproductions de croisement et ainsi de suite. Ces croisements n’auraient eu lieu, sans la nomadisation des peuples.
Pour experts, s’efforce d’approfondir, d’affirmer ou d’infirmer ces pistes qui restent en suspend. Notre travail consiste à rester de vrais experts du pou en comprenant leur évolution depuis des décennies.
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L’équipe poux experts
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