Nos partenaires professionnels ou particuliers constatent de plus en plus, la présence de morpions. Ils sont également appelés poux de pubis ou Phtirius pubis. Le morpion s’apparente à un crabe contrairement à ses homologues poux de cheveux ou pou de corps. Il est moins allongé et présente une allure plus large. Cet ectoparasite mesure 2 à 3 millimètre.
Présentation du pou de Pubis
Tout d’abord, c’est un pou qui se nourrit de sang. Son système respiratoire est très proche du pou de cheveu et de corps. Il se localise sur les humains et caractérise une maladie infectieuse de la peau. Cette affection est gênante mais tout à fait bénigne. Dans de nombreux cas il se transmet par contact direct soit:
- pendant des rapports sexuels avec une personne infestée
- ou avec des vêtements, draps, literie, textiles.
Il est principalement localisé dans les zones génitales. Dans le cas de traitement tardif il peut migrer sous les aisselles et d’autres parties du corps avec des poils épais. Chez les enfants avant l’âge de maturation sexuelle, les zones affectés peuvent inclure les cils ou les cheveux. Le cycle d’évolution du morpion est semblable à celui du pou de corps ou de tête, il vous faudra trouver des lentes pour établir un diagnostic. Ses piqûres causent de petites lésions bleutées, et quelques quelques réactions irritantes et /ou allergiques importantes.
Les morpions chez les jeunes enfants
Bien que les fomites puissent transporter des parasites n’importe ou, certains cas d’infestations chez les jeunes enfants restent un mystère. Des études scientifiques démontrent un changement dans le comportement du morpion. Les rapports montrent une localisation primaire du cuir chevelu sans atteinte génitale. Ce phénomène nouveau peut porter à confusion dans un contexte spécifique tel que les écoles. Il existe un risque d’erreur de diagnostic car en milieu scolaire le pou de tête est le principal phénomène connu.
Malheureusement, les démangeaisons du cuir chevelu et les lentes à elles seules ne sont pas suffisantes pour formuler une différenciation correcte à l’œil nu entre le P. capitis et le P. pubis. Au contraire, c’est possible par entodermoscopie, qui est une dermatoscopie à visée entomologique. En effet, les lentes de ces deux espèces différentes de parasites, bien que similaires à première vue, présentent deux parties pathognomoniques qui permettent de les distinguer. Les lentes du pou Capitis sont fermées sur le dessus par un couvercle percé en forme de dôme (opercule + aéropyles) et collées à la tige du cheveu par un long manchon tubulaire mince. Image 1
Les lentes de P. pubis ont plutôt un opercule de forme conique et un manchon court et épais Image 2. Ces caractéristiques morphologiques peuvent être observées à l’aide d’un dermatoscope portatif ou bien mieux avec un dermatoscope numérique. Alors que l’opercule est pertinent pour le diagnostic dans les lentes non éclos, le manchon de fixation devient plus important pour reconnaître les espèces de lentes lorsqu’elles perdent l’opercule après éclosion de la nymphe. C ‘est pourquoi poux experts généralise le diganostic par dermatoscope auprès de son réseau partenaire.
les traitements
Il existe plusieurs solutions pour venir à bout de ces parasites. En voici une petite liste. Nous traiterons la question plus en détail dans un prochain article.
- Un nettoyage propre et régulier des lésions provoquées par le parasite
- Le rasage des poils des zones infestés
- Une solution topique prescrite par un dermatologue à base d’ivermectine
- Sur les cils, il est possible d’appliquer une crème à base de vaseline pure.
- Une nettoyage de la literie et matières textiles à 60°
Poux experts recommande de consulter un professionnel de santé tel qu’un médecin ou dermatologue. Ce dernier pourra établir un diagnostic précis et ainsi prescrire un traitement adéquat.