étude sur les spiracles des parasites

Le pou est il comme le moustique?

Voici une bride d’une expérience publiée le 7 janvier 2016. Réalisé par l’Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS). Direction Régionale de l’Ouest (DRO), 399 Avenue de la Liberté, 01 BP 545 Bobo-Dioulasso, Burkina Faso.

Résumé:

La survie aux conditions de saison sèche des savanes subsahariennes est un défi majeur pour les insectes qui vivent dans ces environnements. Notamment en ce qui concerne la menace de dessiccation à laquelle ils sont exposés. Alors que la littérature abondante sur la saisonnalité des insectes a révélé des changements morphologiques, métaboliques et physiologiques chez de nombreuses espèces. Néanmoins seules quelques études ont exploré les réponses suite à l’exposition aux conditions stressantes de la saison sèche chez les principaux vecteurs de la malaria. Ainsi, nous avons exploré les changements morphologiques déclenchés par l’exposition aux conditions de la saison sèche chez les moustiques d’afrique, ( gambie ). En comparant des femelles élevées dans des chambres climatiques reflétant les conditions environnementales rencontrées dans les habitats des moustiques pendant les saisons des pluies et de la sécheresse dans une zone de savane du Burkina Faso (Afrique de l’Ouest).

Résultats :

En utilisant la microscopie électronique à balayage (MEB) et l’imagerie confocale. Nous avons révélé des changements significatifs dans les caractéristiques morphologiques des spiracles des femelles issuent de Gambie exposées à des conditions environnementales contrastées. Ainsi, les poils entourant les spiracles étaient plus épais chez les trois espèces lorsqu’elles étaient élevées dans des conditions environnementales de saison sèche. Dans certains cas, les poils plus épais obstruaient totalement les ouvertures des spiracles. Une coloration spécifique a permis de mettre en évidence la contamination par des microorganismes externes tels que des bactéries et des champignons. Cependant, seule une analyse plus approfondie permettrait d’écarter sans équivoque l’hypothèse d’un artefact expérimental.

Conclusion :

Les modifications morphologiques des caractéristiques spiraculaires contribuent probablement à limiter la perte d’eau corporelle, dans des conditions de dessiccation. Par conséquent contribuant ainsi à la survie des insectes. Les différences entre les espèces au sein du complexe d’Analyse de Gambie pourraient donc refléter les différentes stratégies de survie utilisées par ces espèces pour surmonter les conditions préjudiciables de la saison sèche dans la nature.

Questionnement:

Cette expérimentation soulève la question suivante:

le pou est il comme le moustique? est il capable de s’adapter morphologiquement à la saisonnalité ou dans région dans laquelle il évolue? Le pou étant issu de la même frande famille que le moustique. Ainsi nous sommes en droit de nous interroger. La capacité stupéfiante d’acclimatation que peuvent avoir les parasites passionne notre équipe. Nous menons des études afin de pouvoir comprendre le pou. Dans l’unique but de développer des produits anti poux naturels les plus efficaces possibles.

 

 

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rivollier joris