tout savoir sur le pou

Approfondir ses connaissances sur le pou

Il existe deux grandes familles de poux dont le nom étymologique est Psocodea. Ce sont des arthropodes, c’est à dire qu’ils possèdent entre autres: des pattes articulées et un système nerveux ventral.

Comme évoqué en introduction, nous différencions les poux sous la première famille des poux hématophages ou dit vulgairement poux suceurs « Anoplures ». Ils se nourrissent exclusivement de sang puis on retrouve la famille des poux masticateurs « Mallophages ». Ils se nourrissent de sang mais aussi de peaux mortes émises par les plumes des volatiles, grâce à un appareil digestif légèrement différent du pou suceur.

Les deux familles de poux ont une composition morphologique interne soit un système digestif semblable: œsophage, intestin, rectum. Ces parasites ont aussi des organes propres aux insectes. le Mésentéron qui permet la digestion des aliments ou le Jabot qui permet de stocker et régurgiter la nourriture.

Dans cette article, nous allons nous focaliser uniquement sur les poux humains.

espèces de poux

(photo 1: pou d’oiseau / photo 2: pou de mammifère / photo 3: pou d’humain).

Le poux humain (pediculus humanus)

Dans la famille des poux hématophages donc suceurs de sang nous retrouvons:

  • Le Pediculus humanus capitis, pédiculose de la tête.
  • Le Pediculus humanus corporis, pédiculose corporelle.
  • Le Phtirius inguinalis, encore appelé pou de pubis, ou plus communément « morpion ».

 

Qu’est ce qu’un pou

Un pédiculidae comporte plusieurs caractéristiques physique, en voici quelques exemples:

  • Corps allongé, sans ailes, à 3 segments (tête, thorax et abdomen).
  • Courtes antennes à 4 segments.
  • La tête a un prolongement rigide en forme de museau nommé rostre. Celui-ci porte des pièces buccales modifiées en stylets. Ces derniers percent la peau de leur hôte pour en sucer le sang.
  • 6 pattes courtes et boudinées avec un seul segment du tarse, griffe puissante ressemblant à un crochet au bout de chaque patte. Ces griffes servent à agripper le cheveu.
  • Faces dorsales et ventrales aplaties.
  • Taille : 2 à 5 mm – à peu près la taille d’une allumette ou d’une graine de sésame (la femelle étant généralement plus grosse que le mâle).
  • Couleur : documenté comme étant gris, brun clair, brun, rouge ou noir.
  • Plus foncé dans les cheveux foncés, il tend à refléter la couleur de son environnement.
  • On peut différencier le mâle de la femelle. En effet, le pou mâle a un abdomen pointu tandis que chez la femelle l’abdomen se termine par deux lobes postérieurs.

Quelques particularités du pou

  • Il respire par 14 orifices appelés spiracles. 12 sont situées sur son abdomen et 2 sur son thorax.
  • Les poux de tête vivent cinq à six semaines sur le cuir chevelu afin d’avoir nourriture, chaleur et subvenir à leur besoin.
  • Ils se nourrissent toutes les trois à six heures. Ils sucent le sang et injectent leur salive anticoagulante parfois irritante. II peut ingérer jusqu’à 3 fois son poids et ce chaque heure.
  • Le pou ne sait pas nager à proprement parler par contre il est capable de fabriquer une bulle d’oxygène au niveau de sa tête afin de survivre sous l’eau, le record est de 20H. Ainsi il est donc capable de flotter ou de se s’accrocher à une surface fibreuse si l’occasion se présente.

Les premières espèces de poux ont été retrouvés à l’ère des reptiles sur des oiseaux. Voir illustration en annexe

le premier pou

le premier pou découvert à l’ère Jurassique

Pourquoi les poux sont ‘ils aussi résilients?

Nous entendons ou lisons toutes sortes d’hypothèses sur ce point, mais rien de très fiable ni unanime.  Bien entendu d’un point de vue objectif, nous ne pouvons pas nous arrêter qu’a une seule et unique conclusion ! cependant nous pouvons nous appuyer sur des conclusions d’études scientifiques fuctuelles qui permettent d’être dans l’affirmation.

Le pou remonte à des millions d’années à l’ère mésozoique. Pour schématiser, le pou a évolué avec son environement: flore, faune, climat, etc… Mais il a donc connu d’importants flux migratoirs. En effet chaque tribu ou espèce de notre civilisation cohabitait avec des parasites propre à leur époque. On pouvait dénombrer plusieurs espèces de poux qui se sont mélangées entres elles.  La mobilité des populations, a donné lieu à de nouveaux croisements de poux. Ainsi le code génétique des poux a évolué apportant donc de nouvelles caractéristiques.

Le pou de tête et de corps sont génétiquement identique, ainsi les poux de tête ont pu se transformer morphologiquement en poux de corps en quelques générations.

Une hypothèse faisant appel au bon sens, démontrerait à dire que tout individu fait preuve d’accoutumance, ce qui expliquerait que les poux sont devenus plus résistants aux produits de notre industrie.

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rivollier joris